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L'accord sur la formation professionnelle "novateur" pour la CFDT

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger s'exprime devant des journalistes le 25 novembre 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP] Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger s'exprime devant des journalistes le 25 novembre 2013 à Paris [Martin Bureau / AFP]

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a qualifié de "novateur" l'accord trouvé par les partenaires sociaux dans la nuit de vendredi à samedi sur la formation professionnelle, dans une interview à paraître dans Le Parisien Dimanche.

Cet accord est "novateur" car "il change la manière de voir la formation en créant des droits importants pour tous les salariés", juge le leader de la CFDT. C'est une "petite révolution pour les salariés peu qualifiés et ceux des petites entreprises, qui jusque-là étaient les moins bien servis en matière de formation", ajoute-t-il.

Laurent Berger dénonce par ailleurs "le manque de cap du gouvernement et du président de la République", regrettant qu'"on nous parle trop d'efforts et pas assez d'avenir et de progrès".

Interrogé sur l'orientation fondamentale de la CFDT, il déclare qu'elle "est toujours un syndicat engagé qui regarde la réalité en face pour la transformer" et évoque à cet égard "l’accord sur la sécurisation de l’emploi, sur lequel la CFDT a beaucoup pesé" et "l’accord sur la qualité de vie au travail qui apporte les moyens d’améliorer le quotidien des salariés dans les entreprises". "Sur la réforme des retraites aussi nous avons obtenu des avancées qui feront date", affirme-t-il.

Au sujet de l'écotaxe, Laurent Berger déplore que le gouvernement ait "cédé aux patrons bretons". "L’écotaxe est un écran de fumée. Ils surfent sur le ras-le-bol fiscal pour masquer leur responsabilité de n’avoir pas su anticiper les mutations économiques. Produire des porcs et des poulets de mauvaise qualité dans l’agroalimentaire, c’est une impasse", souligne le responsable syndical.

Au sujet de la démission réclamée par la CFDT d'Antoine Frérot à la tête de Véolia, M. Berger reconnait que "c’est très rare (...) que la CFDT appelle à la démission", mais selon lui "Véolia n’a aucune transparence dans sa stratégie. Et les syndicats sont méprisés."

"On supprime des emplois mais on ne dit pas pourquoi, au bout d’un moment il y en a assez. Les responsables syndicaux ne sont pas là pour faire joli", estime le leader syndical.

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