Un handicapé en fauteuil roulant est resté dans l'impossibilité de remonter dans son véhicule, gêné par une voiture de police. Et le fonctionnaire, pour le moins indélicat, a refusé de reconnaîtres ses torts.
L'histoire s'est déroulée le 13 décembre dernier à Chambéry. François, handicapé en fauteuil depuis 5 ans, prend sa voiture pour aller faire ses courses, comme le rapporte Le Dauphiné Libéré. Mais lorsque François regagne son véhicule, stationné sur une place pour personnes handicapées, une voiture est (mal) garée à côté de la sienne et empiète sur l'emplacement réservé. Il est donc impossible à François de remonter dans sa voiture.
Surprise, la voiture mal garée à côté de celle de François est une voiture de police. François attend que le conducteur revienne, mais au bout de 10 minutes, ne voyant rien venir, il interpelle un vigile du centre commercial. Les annonces passées dans le complexe n'y changent rien.
Finalement, au bout d'une demi-heure et après un coup de téléphone passé à la gendarmerie locale pour signaler le problème, l'officier de police indélicat arrive sur le parking.
"Si le policier s’était excusé, ça en serait resté là et je n’aurais pas posté la vidéo. Mais c’est toute la mauvaise foi qui s’en est suivie qui m’a fait réagir. Le fait qu’il m’explique que je n’étais pas garé sur une place pour handicapés car la couleur du marquage au sol a changé et devrait être blanche et non bleue, ça a fait monter la pression", explique François Castellazzi. Car le policier conteste être mal garé et incrimine même François. Le policier tente d'expliquer que François n'est pas garée sur une place pour handicapés malgré le panneau.
Mauvaise foi qui pourrait coûter cher au fonctionnaire puisque François filme la scène à l'insu du policier qui ose se fendre d'un malvenu "Râlez, ça vous occupera".
Le directeur départemental de la sécurité publique Jacques Zanalda a contacté François dès qu'il a eu connaissance de l'affaire. "Cette personne a très mal vécu cette situation et je le comprends. Il n’a pas compris pourquoi les fonctionnaires avaient mis autant de temps à arriver. Quand on est sur un emplacement handicapé, on doit pouvoir entrer et sortir sans être gêné, c’est normal."
Jacques Zanalda poursuit : "Peu importe la couleur des lignes, le panneau et le logo au sol indiquent qu’il s’agit d’une place pour handicapés. Même si, effectivement, toute nouvelle place pour handicapés comporte désormais des bandes blanches."
Une rencontre entre les deux protagoniqtes est prévue et selon M. Zanalda, "le policier sera amené à s'excuser".
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