Alors que l’Hexagone est agité par la liaison présumée entre François Hollande et l’actrice Julie Gayet, révélée vendredi par Closer, l'épisode fait couler beaucoup d’encre dans la presse internationale.
Outre-Manche, le Daily Mail qualifie cette affaire de « longue tradition française », et ajoute François Hollande à la fameuse liste des « chefs-coureurs de jupons ». Même ton chez "The Guardian", le quotidien britannique relate les différentes frasques des Présidents français, tout en soulignant que la tradition française des maîtresses « remonte au Roi Clovis Ier ».
Outre-Rhin, le tabloïd "Bild" ironise sur les « virées nocturnes » du chef de l’Etat, chez « sa bien-aimée, mais (qui) n'est pas celle qui habite avec lui ». Bild revient sur les propos amoureux tenus naguère par Franços Hollande sur Ségolène Royal et Valérie Trierweiler.
Outre-Atlantique, le " New York Times" traite du traitement de la vie privée des célébrités et revient sur les différentes affaires de ce type qu ont affecté les caciques du PS depuis François Mitterrand. Le quotidien évoque aussi l’« auto-censure » des journalistes français sur les aventures de DSK au début des années 2000.
Le quotidien espagnol "El País" met l’accent sur les réactions de la classe politique française. Plusieurs personnalités politiques sont citées par El Pais, comme Jean-Marc Ayrault, Bruno Le Roux, Marine Le Pen. Les deux premiers réclamant le droit au respect de la vie privée pour le locataire de l'Elysée, la seconde s'interrogeant sur l'impact de cette situation amoureuse pour le contribuable.
En Asie, le "Times of India"parle de l’indulgence des Français envers l’infidélité de leurs leaders : « Par le passé, ce genre d’affaire n’a eu presque aucun impact dans les sondages » rappelle ce média.
Le Président déplore des atteintes à sa vie privée