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Langues régionales : un patrimoine qui fait la loi

C’est dans les territoires d’outre-mer que les langues régionales, comme le kanak en Nouvelle-Calédonie ou le créole aux Antilles et à La Réunion, se portent le mieux.[AFP]

Elles vont faire parler d’elles. Les langues régionales sont débattues aujourd’hui à l’Assemblée nationale, qui examine une charte européenne visant à les protéger et les promouvoir.

 

Signé en 1999, ce texte n’a jamais été ratifié par la France. François Hollande s’était pourtant engagé, lors de sa campagne en 2012, à s’emparer du sujet. 

Et la crise économique et sociale bretonne, à la fin de l’année dernière, a poussé Jean-Marc Ayrault à relancer le processus de ratification, les Bretons étant particulièrement attachés au texte.

Car si aucun recensement n’a été effectué depuis 1999, on estime en effet à 200 000 le nombre de personnes qui parlent breton. Un chiffre en baisse, comme c’est le cas pour la quasi-totalité des langues régionales en métropole.

Parmi elles, l’alsacien et l’occitan comptent le plus grand nombre de locuteurs, avec environ 600 000 dialectophones. Quant au basque, il est parlé régulièrement par quelque 50 000 Français, à l’instar du catalan et du corse.

C’est dans les territoires d’outre-mer que les langues régionales, comme le kanak en Nouvelle-Calédonie ou le créole aux Antilles et à La Réunion, se portent le mieux.

Aujourd’hui, la promotion de ce patrimoine linguistique échoit aux collectivités locales. Ratifier la charte européenne permettrait de donner un cadre légal à ces initiatives.

 

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