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FagorBrandt: deux postulants en lice, deux autres se retirent

L'usine FagorBrandt de Saint-Jean-de-la-Ruelle le 19 décembre 2013  [Guillaume Souvant / AFP/Archives] L'usine FagorBrandt de Saint-Jean-de-la-Ruelle le 19 décembre 2013 [Guillaume Souvant / AFP/Archives]

Deux des quatre candidats à la reprise du fabricant d'électroménager FagorBrandt se sont "retirés", les deux offres encore en lice étant celles du groupe algérien Cevital et de Variance Technologie, a-t-on appris mercredi de sources syndicales.

"Selni et Sun Capital se sont retirés, nous a officiellement annoncé aujourd'hui Thierry Léonard (le directeur général de FagorBrandt)", a indiqué à l'AFP Philippe Breger, secrétaire (CGT) du Comité central d'entreprise (CCE).

Cette information a été confirmée par Christian Legay, délégué CFE-CGC.

Cevital et Variance Technologie se sont en revanche présentés mercredi devant les représentants du personnel pour détailler leurs projets de reprise du fabriquant placé en redressement.

Le conglomérat algérien, qui propose de reprendre quatre des six sites du groupe, soit 1.200 des 1.800 salariés, "n'a pas bougé son offre" mais s'est montré "ouvert à un partenariat" avec l'autre postulant, selon les deux représentants syndicaux.

L'offre de Cevital porte sur les usines d'Orléans (Loiret) et Vendôme (Loir-et-Cher), le siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) et les services après-vente situés dans le Val-d'Oise.

Celle de l'entreprise de plasturgie Variance Technologie concerne les deux autres usines, de La Roche-sur-Yon et Aizenay, situées en Vendée, dont Variance propose pour l'heure de reprendre 207 des 440 salariés.

Cevital "est parti à la chasse aux marques" vedettes de FagorBrandt, qui sont la propriété d'une autre filiale du groupe espagnol Fagor (Vedette, Brandt, Sauter, De Dietrich, etc.). Dans cette négociation juridique et financière qui complique la reprise, "il serait prêt à reprendre aussi un ou deux sites espagnols", a précisé M. Breger.

Selon les deux délégués syndicaux, Variance Technologie a affirmé "rechercher un partenariat avec le repreneur des marques".

"Il nous a aussi dit que son offre était améliorable", précise M. Legay.

"Seule une entente entre les deux peut maintenant permettre de sauver les sites vendéens", a commenté M. Breger.

Les deux entreprises ont jusqu'au 10 février pour améliorer leur offre avant leur examen le 13 février par le tribunal de commerce de Nanterre.

Pour SITL, l'ex-usine lyonnaise du groupe FagorBrandt, placée elle aussi en redressement, la date butoir pour les offres de reprise a été repoussée au 17 février, ont indiqué à l'AFP la préfecture et des syndicats. L'échéance pour cette entreprise de 420 salariés engagée dans une reconversion progressive dans le véhicule électrique était initialement fixée à lundi.

Depuis octobre, 370 salariés sont au chômage partiel car sa production est stoppée en raison des difficultés financières de FagorBrandt.

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