Les Bluecar vont provisoirement changer de peau. Autolib’ Métropole lance ce lundi le concours «Customoi», qui invite les Franciliens ayant la fibre artistique à customiser des véhicules et des stations du service de location de voitures électriques.
Une manière inédite pour les Franciliens de «mieux s’approprier l’espace public», selon Julien Bargeton, président du syndicat Autolib’ Métropole, qui regroupe les communes franciliennes adhérentes au réseau.
En quoi consiste exactement le concours «Customoi» ?
L’idée est de permettre à des artistes, designers, créateurs de mode, et même à des architectes, de laisser libre cours à leur imagination pour customiser une dizaine de voitures et autant d’espaces d’abonnement. Tout le monde peut participer, en s’inscrivant sur les sites internet d’Autolib’ et d’Autolib’ Métropole. J’insiste vraiment sur la dimension métropolitaine de ce projet, car toutes les Bluecar à customiser seront utilisées et visibles dans toutes l’Ile-de-France.
Quelles sont les limites fixées aux participants ?
Toutes les propositions sont bonnes à prendre. Il peut s’agir d’équipements pour l’intérieur des voitures, d’habillages nouveaux (couleurs), voire, pourquoi pas, de tuning. Un jury, composé de citoyens, d’élus et d’artistes, déterminera en avril les dix projets retenus pour les Bluecar et les dix autres pour les stations. L’application est prévue d’ici à l’automne-hiver prochain, pour au moins trois mois.
Quel est l’objectif de l’opération ?
Nous voulons montrer qu’Autolib’ est une histoire qui continue de s’écrire. Ce service est désormais ancré dans le paysage urbain et ce type d’événement permet de faire vivre l’esprit Autolib’.
Où en est le développement d’Autolib’ dans la région ?
Il y a désormais 63 communes adhérentes à Autolib’ Métropole, plus de 2 000 Bluecar et 4 400 bornes de charge. Par ailleurs, nous avons enregistré plus de 125 000 abonnés pour 4 millions de locations depuis le lancement.
Et en banlieue, particulièrement ?
Le développement en banlieue progresse avec les récentes adhésions de Yerres et d’Enghien-les-Bains. Plusieurs villes de l’Essonne sont également très intéressées. Cela doit se faire progressivement et de manière intelligente, pour que le réseau se déploie et ne se morcelle pas.
Quand espérez-vous atteindre le cap des 3 000 véhicules ?
Peut-être à la fin de l’année, si la croissance continue au rythme actuel.