Un viticulteur de Saint-Clément-sur-Valsonne (Rhône) se retrouve au centre d’une polémique, en raison de bouteilles de Beaujolais commercialisées à l’automne dernier. Sur les étiquettes, on peut distinguer un viticulteur franchouillard accomplissant une "quenelle".
Le Beaujolais comme la quenelle partagent la même origine géographique. Cette vérité, établie du point de vue gastronomique, pourrait désormais être actée idéologiquement puisque des cuvées "Quenelle" ont été récemment commercialisées. « Ce gouleyant gamay séduira tous vos convives et, après quelques verres, vous promettra de fort conviviales démonstrations de quenelles... », peut-on lire sur la fameuse bouteille.
Selon des révélations remontant au mois de novembre dernier, ces Beaujolais, commandés par le site Sanguisterrae.fr et vendus 6,68 euros par bouteille, étaient essentiellement destinés à un restaurant parisien, dont le propriétaire Charles-Alban Schepens figurait sur la liste antisioniste de Dieudonné aux élections européennes de 2009.
Dans un entretien accordé ce mardi au journal Le Progrès, Jean-Paul Décourd, le producteur de ces vins, a clamé sa candeur, affirmant qu’il n’avait « aucune idée de la signification de la quenelle » et croyait que le dessin en question « faisait référence à Coluche ».
Qui est Alain Soral, ce proche de Dieudonné ?