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Pécresse: 2017 se jouera entre Fillon, Juppé et Sarkozy

Valérie Pécresse s'exprime le 4 février 2014 lors d'une réunion publique à Viry-Châtillon [Pierre Andrieu / AFP] Valérie Pécresse s'exprime le 4 février 2014 lors d'une réunion publique à Viry-Châtillon [Pierre Andrieu / AFP]

L'ex-ministre UMP Valérie Pécresse a déclaré dimanche avoir "toujours" pensé que l'élection présidentielle de 2017 se jouerait entre François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, en jugeant que la question du candidat du parti se réglerait "le moment venu" et passerait par des primaires.

Parlant d'"une désillusion absolue" dans le pays concernant François Hollande, "président qui a tout promis et rien tenu", Mme Pécresse a affirmé à BFM Politique (BFMTV-RMC-Le Point) avoir "toujours pensé que les Français en 2017 souhaiteraient élire une personnalité de très grande envergure et expérience et que cela se jouerait entre François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy".

Celle qui s'est présentée comme "une femme libre", "pas le porte-parole de quiconque", a jugé qu'un éventuel retour de l'ancien président de la République en vue de 2017 "sera la décision de Nicolas Sarkozy". Pour elle, la décision n'est "pas prise".

"La question de celui qui nous conduira à la présidentielle de 2017, nous la réglerons le moment venu", a-t-elle ajouté, tout en rappelant l'accord sur une procédure de primaires inscrite dans les statuts comme "prix de la réunification de l'UMP".

Affirmant avoir "vécu la guerre pour la présidence de l'UMP Fillon-Copé très douloureusement", l'élue francilienne a espéré que "l'échéance de 2017 soit préparée dans un très large rassemblement derrière une personnalité qui fera consensus".

Consciente d'"un décalage entre une UMP nationale qui, parfois, donne le sentiment de tirer à hue et à dia et une génération UMP de terrain qui va gagner les municipales", elle a jugé néanmoins que "l'UMP progresse, pas forcément toujours sans douleur".

Mme Pécresse s'est inscrite en faux contre les propos de Christine Boutin, selon qui la "digue" entre la droite et l'extrême droite est "tombée", clamant que "ces digues doivent être maintenues, il ne faut jamais faire d'alliance avec des extrêmes qui ne partagent ni nos valeurs ni nos idées".

Quant aux questions sur la famille, la députée UMP a déclaré que sa place était "plus dans l'hémicycle que dans la rue", affichant "une certaine distance vis-à-vis des positions de la Manif pour tous" au motif que "nous ne pourrons revenir sur la loi Taubira" sur le mariage homosexuel en cas de retour au pouvoir.

Pour autant, "il faut vraiment écouter ce que disent les manifestants de la Manif pour tous sur l'attachement à un modèle familial français", a-t-elle ajouté, convaincue que "la gauche ne fait pas bouger la société, elle la fracture".

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