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2e "Nuit de la déprime" à L'Olympia

La façade de l'Olympia le 24 août 1983  [ / AFP/Archives] La façade de l'Olympia le 24 août 1983 [ / AFP/Archives]

Des chansons tristes et larmoyantes, des textes à l’ennui insoutenable... Pied de nez à la morosité, la deuxième édition de la “Nuit de la déprime” se déroulera lundi soir à l’Olympia.

Sur une idée improbable et potache de Raphaël Mezrahi, le concept s’offre cette année le mythique music hall parisien, après une première édition réussie aux Folies Bergère en 2013.

“L’idée est de réunir tous les artistes qui nous ont fait pleurer, pour mieux nous consoler de la dépression, avec leurs chansons les plus tristes et les plus émouvantes”, explique à l’AFP l’humoriste.

“A quoi sert de courir après le bonheur alors que la déprime est à portée de main? C’est un spectacle culotté contre la déprime générale et le spleen qui nous menacent tous", estime Raphaël Mezrahi. L'humoriste s’est fait connaître en piégeant des célébrités, en se faisant passer pour un journaliste débutant et gaffeur.

”La France est une femme qui a besoin d’être constamment séduite, qui a envie de nouveautés et qui a besoin d’être surprise”, ajoute-t-il. “La +Nuit de la déprime+ est surtout l’occasion de se moquer de nous-mêmes et de faire un grand spectacle musical décalé”.

Cette deuxième édition réunira des artistes de tous les horizons, séduits par le concept: la soprano Natalie Dessay, les chanteurs Michel Fugain, Thomas Dutronc, Alice Dona, Nicoletta, Vincent Niclo, Daniel Guichard, Grégoire, Cali, Amel Bent, Nolwenn Leroy... La direction musicale réunira Jean-François Zygel et Yvan Cassar.

Les écrivains Raphaël Enthoven, Yann Queffélec et Yann Moix feront des lectures forcément tristes, selon le concept de la soirée.

Le public est invité à porter “des tenues sombres et afficher les mines les plus tristes possibles”. Des mouchoirs en papier seront distribués à l’entrée, ainsi que 2.500 paires de charentaises. “Le spectacle sera déprimant mais dans le confort!”, justifie Raphaël Mezrahi.

Sur présentation d’ordonnances d’anti-dépresseurs, des voyages en seconde classe pour Troyes (Aube) en aller simple seront à gagner.

Les bénéfices de la soirée seront reversés à l’Institut Fournier contre le Cancer.

”Humoriste est un état, pas un métier”, estime Raphaël Mezrahi. “Je prends tout à la dérision, surtout la déprime”.

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