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Un viticulteur bio condamné à 500 euros d'amende

Une affiche dénonçant l'usage dangereux des OGM et des pesticides dans l'agriculture et des supporters du viticulteur bio Emmanuel Giboulot le 24 février 2014 à Dijon devant le tribunal où pour avoir refusé de traiter ses vignes  [Jeff Pachoud / AFP/Archives] Une affiche dénonçant l'usage dangereux des OGM et des pesticides dans l'agriculture et des supporters du viticulteur bio Emmanuel Giboulot le 24 février 2014 à Dijon devant le tribunal où pour avoir refusé de traiter ses vignes [Jeff Pachoud / AFP/Archives]

Un viticulteur bio de Côte-d'Or a été condamné lundi à 500 euros d'amende ferme pour avoir refusé de traiter ses vignes contre une maladie, la flavescence dorée.

Sa peine a été assortie d'une amende avec sursis de 500 euros, conformément aux réquisitions lors du procès fin février.

"Je ne me sens pas du tout coupable, c'est intolérable aujourd'hui d'être obligé de se masquer, d'être dans la peur quand on assume une position", a déclaré à la presse Emmanuel Giboulot à l'issue du délibéré. Le viticulteur, qui pratique la biodynamie depuis les années 1970, a annoncé son intention de faire appel.

Il encourait six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

L'affaire avait débuté au printemps 2013 avec la découverte de foyers de flavescence dorée - maladie mortelle pour la vigne véhiculée par un insecte, la cicadelle - près de Beaune, qui avait conduit le préfet à imposer de traiter tous les vignobles du département.

Emmanuel Giboulot avait refusé de traiter ses dix hectares qu'il exploite en Côte-de-Beaune et Haute-Côte de Nuits. Même à la pyréthrine, pesticide naturel autorisé dans la filière bio. Après un contrôle en juillet de la Direction régionale de l'agriculture, il avait été convoqué devant la justice.

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