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Enfant blessé par balle dans la Marne: le père mis en examen

Des hommes du GIGN lors d'une opération [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives] Des hommes du GIGN lors d'une opération [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]

L'homme qui avait séquestré son fils de trois ans avant de le blesser par balle lors d'une intervention du GIGN dimanche à Avenay-Val-d'Or (Marne), a été mis en examen et écroué mardi, a-t-on appris de source judiciaire.

Le père de famille de 31 ans, connu de la justice notamment pour des violences conjugales, a été présenté mardi matin à un juge qui l'a mis en examen pour "tentative de meurtre et séquestration d'un mineur en vue de faciliter un assassinat", a-t-on précisé au parquet de Reims.

L'homme a été placé en détention provisoire en attendant sa comparution devant une cour d'assises. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L'enfant, touché par une balle de calibre 9 mm au niveau du thorax qui n'avait toutefois pas atteint le coeur, est hors de danger et poursuit sa convalescence au CHU de Reims.

Dimanche matin vers 8H00, le GIGN avait donné l'assaut de la maison du père de famille qui séquestrait son enfant depuis la veille et qui devenait de plus en plus menaçant et violent.

"Il vouait une haine à l'égard de la mère de l'enfant qui l'avait quitté récemment et voulait la faire souffrir en tuant son fils", a expliqué Fabrice Belargent, le procureur de Reims. "Après de longues négociations et devant le comportement de plus en plus menaçant de l'homme envers son enfant, l'assaut a été décidé", a-t-il souligné.

C'est au cours de l'intervention du GIGN que l'homme a tiré sur son fils avant de faire feu sur les militaires qui l'ont finalement maîtrisé, a indiqué le procureur. L'alerte avait été donnée samedi soir alors que l'homme, qui exerçait son droit de garde, avait refusé de ramener l'enfant à sa mère réfugiée dans un foyer depuis leur séparation.

L'homme retranché dans la maison avait tiré en tout une vingtaine de coups de feu à travers les fenêtres en direction des gendarmes et du GIGN appelé en renfort en fin de soirée.

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