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Les diplômés des Grandes écoles moins bien payés qu'avant

Les élèves de l'école Polytechnique au stade Roland Garros à Paris, le 27 mai 2014 [Dominique Faget / AFP/Archives] Les élèves de l'école Polytechnique au stade Roland Garros à Paris, le 27 mai 2014 [Dominique Faget / AFP/Archives]

Les salaires à l'embauche des jeunes diplômés de Grandes écoles ont diminué, et la disparité entre femmes et hommes s'est poursuivie, selon une étude publiée mardi par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE).

Les rémunérations moyennes hors primes, des managers comme des ingénieurs, à la première embauche ont diminué ces dernières années, respectivement de 7% et de 2% entre 2005 et 2014.

Depuis sa sortie d'école en 2013, un manager et un ingénieur gagnent un peu plus de 29.000 € (brutes annuelles, hors primes) contre respectivement, 31.500 € et 29.500 € en 2005.

Les délais pour décrocher un premier emploi se sont allongés dans un contexte de ralentissement économique. "On propose moins d'emploi aux jeunes diplômés, qui décident plus vite d'accepter ou pas une offre", a souligné le directeur général de la prestigieuse école de commerce HEC, Bernard Ramanantsoa.

Selon cette étude, 80,5% des élèves diplômés en 2013 d'une grande école de commerce ou d'ingénieur ont toutefois un emploi 12 à 18 mois après la sortie d'école, contre 81,5% l'année précédente.

"Les diplômés des Grandes écoles résistent bien dans un contexte économique tendu", s'est réjoui le président de la CGE, Philippe Jamet.

L'enquête montre aussi que "la part des élèves qui partent travailler à l'étranger est stable, se situant à environ 15%", a souligné M. Ramanantsoa.

En revanche, cette nouvelle étude confirme les disparités entre femmes et hommes dans la vie professionnelle, après obtention du diplôme. Par exemple, 59,4% des femmes issues d'une école d'ingénieurs accèdent à un emploi un an après la sortie de l'école, contre 64,1% pour les hommes.

Globalement, à la sortie d'une école de commerce ou d'ingénieurs, les femmes diplômées en 2013 sont pratiquement deux fois plus nombreuses que leurs homologues masculins à être en contrat à durée déterminée, alors qu'elles représentent 30% des effectifs des écoles d'ingénieurs, et quasiment 60% des écoles de commerce.

Près de 45.000 élèves de 161 écoles d'ingénieurs et de commerce ont répondu à cette 22e enquête de la CGE.

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