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Le coût de la rentrée universitaire progresse de 1,5%

Un amphithéâtre de l'université de Tolbiac  [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Un amphithéâtre de l'université de Tolbiac [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Le coût de la rentrée universitaire 2014-15 progresse de 1,5% à 2.525 euros, selon une enquête publiée lundi par la Fage, deuxième organisation étudiante, qui estime qu'"agir sur les loyers est une urgence".

 

Selon l'Unef, première organisation étudiante, proche du PS, qui a publié aussi son enquête dimanche, la hausse du coût de la rentrée s'élève à 2%, soit quatre fois le montant de l'inflation.

En raison du niveau des loyers, ce sont les étudiants d'Ile-de-France qui supportent le coût le plus important, 2.821,14 euros et 2.413,54 euros pour un étudiant de province, selon la Fage.

La Fage prend en compte dans son calcul les frais de la vie courante (loyer et charges, repas au restaurant universitaire, téléphonie/Internet, transports, achats alimentaires et de vêtements, etc.), mais aussi les dépenses spécifiques de la rentrée (droits d'inscription, cotisation à la Sécurité sociale, complémentaire santé, frais d'agence, assurance logement, matériel pédagogique).

Si le prix moyen du loyer diminue en Ile-de-France, ce poste représente toujours près de la moitié des dépenses, souligne la Fage, qui regrette que les mesures d'encadrement des loyers annoncées en 2013 n'aient pas encore été mises en place. "Le décret visant à limiter les loyers en définissant un montant médian de référence se fait désespérément attendre", regrette-t-elle.

 
 

Autre poste de dépenses pointé, la santé, plombée par une "qualité de services et un traitement des remboursements toujours aussi catastrophiques", selon la Fage. "Les mutuelles étudiantes sont dans l'incapacité de garantir un accès optimal à la santé".

Constatant que la "médecine préventive universitaire est en panne", la Fage note toutefois que l'objectif de 30 centres de santé universitaires (CSU) ouverts à la rentrée 2014 sera tenu. Ces centres "devraient être en capacité d'améliorer l'accès aux soins des étudiants",estime-t-elle.

Les CSU, installés sur les campus, relèvent du secteur 1 et prévoient le tiers-payant. Or, 13,2% des étudiants renoncent à voir un médecin faute de moyens, selon l'Observatoire de la vie étudiante.

Dimanche, le gouvernement a annoncé la revalorisation de "l'ensemble des bourses sur critères sociaux à hauteur de 0,7% en septembre".

 

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