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Didier François révèle avoir été détenu avec Foley

L'ex-otage en Syrie Didier Francois à son arrivée à l'aéroport de Villacoublay le 20 avril 2014 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] L'ex-otage en Syrie Didier Francois à son arrivée à l'aéroport de Villacoublay le 20 avril 2014 [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

Le journaliste français Didier François a révélé mercredi qu'il avait été retenu en otage en Syrie au côté du journaliste américain James Foley, dont l'assassinat a été revendiqué par l'Etat islamique (EI) dans une vidéo, et souligné son courage pendant cette détention.

 

"C'était un garçon extraordinaire (...), un compagnon de détention extrêmement agréable, très solide", a confié le journaliste sur Europe 1, annonçant qu'il avait été détenu avec James Foley d'octobre 2013 jusqu'à sa libération en avril dernier.

"C'est un choc terrible, particulièrement pour sa famille", a ajouté Didier François, qui a qualifié James Foley de "journaliste très expérimenté".

"Je n'en avais jamais parlé publiquement (...) puisque les ravisseurs nous avaient menacés avant de partir de représailles sur les otages restants", a-t-il dit.

Joint par l'AFP, Didier François a souligné le courage de James Foley : "C'est quelqu'un qui ne s'est jamais totalement soumis aux ravisseurs. Il a été extrêmement collectif durant toute la détention, en demandant notamment de la nourriture pour tout le monde".

Didier François a également précisé avoir été détenu pendant neuf mois avec Steve Sotloff, autre journaliste américain encore retenu en otage.

Dans sa vidéo diffusée mardi sur internet, l'EI menace ce dernier d'exécution si le président Barack Obama ne met pas fin aux frappes aériennes contre les jihadistes dans le nord de l'Irak.

En avril, la France aurait versé 18 millions de dollars pour la libération de quatre journalistes français - dont Didier François -, selon l'hebdomadaire allemand Focus, une affirmation "catégoriquement" démentie par Paris.

En juillet, une enquête du New York Times évoquait les rançons payées par des pays européens. Selon le quotidien américain, les États-Unis et la Grande-Bretagne refusent de payer pour libérer leurs ressortissants enlevés. Seuls quelques-uns d'entre eux ont été sauvés, soit par des interventions militaires, soit en s'évadant.

 

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