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Rythmes scolaires : les récalcitrants seront sanctionnés

Najat Vallaud-Belkacem.[Jean-Christophe Verhaegen / AFP] Najat Vallaud-Belkacem.[Jean-Christophe Verhaegen / AFP]

Au moins 23 maires ont refusé d'ouvrir les écoles de leur commune mercredi. Najat Vallaud-Belkacem a promis des sanctions.

 

Ils ont mis leurs menaces à exécution. Portes cadenassées, serrures changées, poignées retirées... une quinzaine de maires ont refusé, mercredi, d’ouvrir les écoles de leur commune pour protester contre la réforme des rythmes scolaires. Dans l’Essonne, le Nord, la Loire, le Val-de-Marne ou en Seine-Maritime, de nombreux parents ont ainsi trouvé porte close.

A Yerres (Essonne), fief de Nicolas Dupont-Aignan, un arrêté municipal a même fermé les écoles au nom du «nettoyage» des locaux. Une manifestation à Evry a également rassemblé 150 élus et parents contre la réforme.

 

"Antirépublicain" pour NVB

Ces blocages ont été sévèrement condamnés par la ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem. «Empêcher les enfants d'accéder à l'école et les enseignants d'effectuer leur mission me paraît non seulement antirépublicain mais intolérable», a-t-elle tempêté, précisant que des sanctions seraient prises à l’encontre des communes récalcitrantes.

Des tribunaux administratifs ont été saisis par les préfectures désireuses d’enjoindre les édiles à respecter la loi, et «les préfets pourront se substituer aux maires», a prévenu Najat Vallaud-Belkacem.  

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