Le tribunal correctionnel de Paris doit rendre mercredi son délibéré dans le procès de neuf Femen, pour leur action coup de poing menée à Notre-Dame en février 2013.
Leur mobilisation très médiatisée passe désormais devant les juges. Poursuivies pour «dégradations dans un lieu de culte en réunion», elles risquent 1 500 euros d’amende. Le rectorat de la cathédrale a quant à lui réclamé 7 000 euros pour les réparations et 10 000 euros pour le préjudice moral.
Les militantes avaient fait irruption dans la nef pour célébrer, à leur manière, la renonciation du pape Benoît XVI. Leurs poitrines nues portaient des inscriptions comme «Bye bye Benoît» et «Pope no more» (plus de pape), notamment. Avec des morceaux de bois, les Femen avaient alors fait tinter les nouvelles cloches, provisoirement exposées, avant d’être expulsées manu militari. Trois vigiles sont d’ailleurs poursuivis pour violences.