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Air France : Valls veut une solution

Le projet Transavia abandonné.[ebailly]

Après le cafouillage sur l'abandon du projet Transavia Europe, le Premier ministre Manuel Valls appelle "à trouver une solution dans les heures qui viennent".

 

Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré mercredi au Havre qu'il fallait "trouver une solution dans les heures qui viennent", pour mettre un terme à la grève des pilotes d'Air France, car selon lui, "Air France est en danger".

"La création de Transavia en France doit être maintenue. Si celle de Transavia Europe doit être conservée ou abandonnée, il faut le décider vite, dans les heures qui viennent", a affirmé le premier ministre qui venait d'inaugurer le "Forum de l'économie positive" organisé au Havre par Jacques Attali.

Air France avait renoncé mardi soir à son projet d'expansion en Europe de la compagnie aérienne low cost Transavia, a affirmé mercredi Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports. Pourtant, un porte-parole de la compagnie estime mercredi qu'il est "prématuré" de dire que le projet est abandonné.

Qui croire ? Que penser ? D'un côté, le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies affirme sur RMC que "le projet Transavia Europe est abandonné". Dix minutes plus tard, par la biais de l'AFP, un porte-parole de la compagnie explique qu'il est "prématuré" de dire que le projet Transavia Europe est retiré.

Le Premier ministre Manuel Valls appelle "à trouver une solution dans les heures qui viennent".

Aucun changement dans les négociations ne permet d'affirmer que ce projet est retiré. La proposition reste de le suspendre et d'ouvrir une large concertation avec les partenaires sociaux d'ici à la fin de l'année, comme avancé par la direction lundi", a-t-il dit.

"Le projet Transavia Europe est abandonné par la direction" d'Air France, avait déclaré pourtant M. Vidalies sur RMC, précisant : "le projet n'est pas suspendu pour trois mois, il est retiré".

Le secrétaire d'État a estimé qu'"il n'y a plus aucune raison pour que la grève continue", soulignant que le mouvement social coûtait "15 millions d'euros par jour" à Air France.

M. Vidalies a par ailleurs soutenu le développement de Transavia France, qui pourrait "créer 1.000 emplois, dont 250 de pilotes". "Ce projet doit aller jusqu'au bout', a-t-il insisté.

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