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La chasse aux drones est ouverte

Les centrales françaises sont survolées par des drones depuis plusieurs semaines. Les centrales françaises sont survolées par des drones depuis plusieurs semaines. [AFP/Archives]

Le gouvernement assure mettre tout en place pour retrouver les pilotes des droles qui survolent les centrales.

Face aux «envahisseurs» venus du ciel, elles sont sur le qui-vive. Les autorités ont indiqué dimanche avoir mobilisé «tous les moyens» nécessaires pour identifier les responsables des survols de drones dont ont été victimes depuis octobre plus d’une dizaine de centrales nucléaires du pays. 

Alors que les dernières intrusions ont eu lieu vendredi, notamment à Penly (Seine-Maritime) et Flamanville (Manche), les motivations des pilotes - et leur identité - restent un mystère. Les questions concernant la sécurité des centrales ont émergé ces derniers jours, mais les forces de l’ordre, qui peuvent abattre tout engin volant mettant en danger ces sites, n’ont pour l’instant pas reçu l’ordre de tirer sur les drones, selon Matignon. Car les engins utilisés, facilement disponible dans le commerce, ne présente pas de danger.

Reste que la manœuvre pourrait coûter cher aux responsables : le survol de telles installations, interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1 000 mètres d'altitude, est passible d’un an de prison et de 75 000 euros d’amende.

 

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