Le procès en appel du meurtrier de Laetitia Perrais s'ouvre mardi à Rennes.
Ce fait divers avait marqué les esprits. En 2011, le corps de Laetitia Perrais, 18 ans, était retrouvé démembré près de Pornic (Loire-Atlantique). La jeune femme avait été frappée, puis étranglée avant d’être poignardée quarante-quatre fois. Rapidement interpellé, Tony Meilhon, délinquant multirécidiviste, avait été reconnu coupable du meurtre en 2013.
Le voilà de nouveau devant les juges, pour un procès qui devrait durer onze jours. En première instance, le jeune homme de 33 ans avait écopé de la plus lourde peine prévue par le code pénal français : la réclusion à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. La justice lui avait même imposé une «rétention de sûreté», dispositif rare qui l’oblige à se soumettre à un examen psychiatrique avant d’envisager une sortie de prison.
Une peine équivalente à une «perpétuité réelle inadmissible» pour l’avocat de Tony Meilhon, qui a convaincu son client de faire appel. La seconde audience doit également permettre à l’accusé, qui avait livré une version peu convaincante la première fois, de s’expliquer.