En direct
A suivre

Hollande : "tous les citoyens peuvent venir aux manifestations"

Le président François Hollande a annoncé une journée de deuil national jeudi en mémoire des "héros" victimes de l'attentat perpétré mercredi contre la rédaction de Charlie Hebdo.[AFP]

François Hollande a renouvelé vendredi son appel à "l'unité nationale", soulignant que "tous les citoyens peuvent venir aux manifestations" prévues dimanche pour saluer la mémoire des victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo.

 

"Tous les citoyens peuvent venir (...), il n'y a pas de contrôles", a déclaré le chef de l'Etat devant les préfets réunis au ministère de l'Intérieur où il s'est rendu peu après 11H00 afin de faire le point sur les opérations en cours pour tenter de neutraliser les auteurs présumés de la tuerie.

"C'est seulement la même conviction, la même détermination qui doit amener beaucoup de nos concitoyens, sans doute, à être présents dimanche", a déclaré François Hollande.

"Des forces politiques, des forces syndicales ont apppelé à une manifestation, c'est leur responsabilité mais ce sont les citoyens qui décident", a-t-il encore relevé dans une allusion à la polémique autour de la présence dans ces manifestations du Front national dont il avait reçu la présidente Marine Le Pen quelques minutes aupavant à l'Elysée.

"J'ai appelé a l'unité nationale", a rappelé le chef de l'Etat, enchaînant: "L'unité nationale ce n'est pas la disparition des sensibilités des opinions, des croyances dans notre pays, l'unité nationale ce n'est pas l'uniformité" mais "le respect de tout ce qui fait que nous sommes".

"Il faut qu'il y ait un Etat ferme, un Etat fort, un Etat respectueux des libertés et des droits mais qui assure la sécurité de nos concitoyens", a-t-il poursuivi.

"Rassurer la population, c'est lui dire qu'elle vit dans un état de droit, et avec la volonté d'être ensemble, de refuser les surenchères, les stigmatisations, les caricatures les plus désolantes, et de faire que tous nos concitoyens puissent être ensemble, dans la République", a-t-il ajouté.

Peu après cette intervention, le chef de l'Etat a visité pendant quelques minutes la cellule de crise déployée place Beauveau en compagnie du Premier ministre, Manuel Valls, et du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneve. Il a rejoint ensuite le bureau de ce dernier, avant de regagner l'Elysée.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités