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Paris : le drone d'Al-Jazeera confisqué

Le drone d'Al-Jazeera a été confisqué par la justice.[©Succo/Pixabay (CC)]

La justice a ordonné mardi la confiscation du drone piloté par un journaliste de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, utilisé le 25 février à Paris, ce qui est interdit sans autorisation spéciale.

 

Lors d'une procédure de "plaider coupable", le journaliste britannique Tristan Redman, 34 ans, a aussi été condamné à une amende de 1.000 euros.

Il avait été interpellé au moment où la police française tentait d'éclaircir le survol, deux nuits de suite, de la capitale par des drones.

 

Tristan Redman réalisait un reportage

Tristan Redman faisait partie d'une équipe qui réalisait un reportage pour illustrer cette affaire, objet d'une enquête judiciaire et qui a connu un écho médiatique international.

Sollicité par l'AFP, Tristan Redman s'est refusé à tout commentaire à l'issue de l'audience, qui a permis de valider cette peine, proposée par le parquet, et qu'il a acceptée.

 

Il ne faisait "que son travail"

"Les moyens mis en œuvre sont disproportionnés même si dans le contexte actuel, les gens sont à cran. Mais ce ne sont que des journalistes qui ont voulu faire leur travail", a commenté son avocat, Me Francis Szpiner.

"Il faut quand même vraiment arrêter", a de son côté dit au journaliste la magistrate qui a validé la peine. "Sur une première infraction, ça ira, après ça va être un petit peu plus difficile", a-t-elle mis en garde.

 

Les deux autres reporters ont été relâchés

Trois journalistes d'Al-Jazeera avaient été placés en garde à vue pour ce vol de drone au-dessus du Bois de Boulogne, dans l'ouest parisien. Deux avaient été relâchés sans poursuite.

Tristan Redman s'était fait remettre en novembre le drone par le bureau de Londres de la chaîne. Il avait recruté les deux autres reporters, des indépendants âgés de 52 et 68 ans, pour les besoins de ce reportage.

Inspirée du système anglo-saxon, la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), plus connue sous son surnom de "plaider coupable", a été introduite en France en 2004 pour désengorger les tribunaux.

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