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Attaque ratée d'une bijouterie à Paris : jusqu'à cinq ans de prison

Pour la magistrate du parquet, "tout porte à croire" qu'il y avait un ou plusieurs commanditaires appartenant à "une organisation criminelle plus structurée".[[JACQUES DEMARTHON / AFP]]

Sept Roumains de 19 à 23 ans ont été condamnés vendredi à des peines de cinq ans de prison pour l'un, quatre ans pour les six autres, pour l'attaque ratée d'une bijouterie près des Champs-Élysées à Paris en janvier 2014.

 

Le prévenu le plus lourdement condamné l'a été en raison d'une précédente condamnation à 30 mois de prison pour le braquage d'une bijouterie à Rotterdam (Pays-Bas).

Le parquet avait requis sept ans de prison contre lui, six ans contre les autres.

 

"tentative de vol et association de malfaiteurs"

Les sept prévenus ont été déclarés coupables de tentative de vol et association de malfaiteurs.

Un huitième, mineur au moment des faits, a été condamné à trois ans de prison par le tribunal pour enfants dans cette affaire le 5 février.

 

"smash and grab"

Les huit mis en cause avaient été interpellés en flagrant délit le 13 janvier 2014. L'un d'eux, bien habillé, avait réussi à se faire ouvrir la première porte de la bijouterie Rolex Dubail. Malgré 21 coups de masse, portés par un deuxième malfaiteur, la seconde porte du sas avait résisté.

Cette technique dite du "smash and grab" (briser et saisir en anglais), a connu une résurgence à partir de mai 2012, en Europe occidentale essentiellement, avait souligné la procureur dans son réquisitoire.

 

Une organisation criminelle

Les enquêteurs avaient fait le lien avec d'autres attaques de ce type, l'une contre la bijouterie Vacheron Constantin en octobre 2013 rue de la Paix à Paris (1,4 millions d'euros de préjudice), l'autre à Strasbourg fin décembre 2013. Cinq des huit protagonistes de l'attaque de la bijouterie Rolex Dubail à Paris sont mis en examen dans l'affaire de Strasbourg, dans laquelle le butin, de 230.000 euros, a été retrouvé.

Pour la magistrate du parquet, "tout porte à croire" qu'il y avait un ou plusieurs commanditaires appartenant à "une organisation criminelle plus structurée".

 

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