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Deux proches de Coulibaly mis en examen

L'un des deux hommes, Amar R. a été en contact à de très nombreuses reprises avec Amédy Coulibaly.[BERTRAND GUAY / AFP]

Deux membres de l'entourage du jihadiste Amédy Coulibaly, en garde à vue depuis lundi, ont été mis en examen ce vendredi, pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes contre les personnes".

 

Deux proches d'Amédy Coulibaly, l'un des auteurs des attentats de Paris en janvier, ont été mis en examen vendredi pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes contre les personnes", a indiqué le parquet de Paris. Après leur mise en examen par des juges antiterroristes, les deux hommes devaient comparaître vendredi devant un magistrat spécialisé pour statuer sur un placement en détention provisoire, comme l'a requis le parquet, ou une remise en liberté.

Selon le parquet, l'un des deux hommes, Amar R., 33 ans, a été en contact à de très nombreuses reprises avec Amédy Coulibaly, échangeant avec lui près de 600 SMS sur quatre mois et le rencontrant à plus de dix reprises, "en particulier les 5 et 6 janvier", à la veille des attentats.

Actuellement en détention pour une affaire de droit commun, Amar R. est le compagnon d'une gendarme qui avait également été entendue, mais dont la garde à vue avait été levée mercredi.

Il a connu Amédy Coulibaly lors de son passage à la maison d'arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis), où il a également été en contact avec Mickaël A., mis en examen dans le dossier des attentats le 20 janvier, notamment pour association de malfaiteurs terroriste. 

Quant à l'autre homme mis en examen vendredi, Said M., 25 ans, son ADN a été identifié sur la lanière d'un taser retrouvé dans le magasin Hyper Cacher, a précisé le procureur dans son communiqué.Il a été en contact très régulier avec Amar R. et il est établi que les deux hommes ont détruit ensemble leurs puces de téléphone portable le 9 janvier, a ajouté le parquet.

Le procureur a également précisé que "rien ne (permettait), à ce stade des investigations, d'impliquer (Amar R. et Said M.) dans la tentative d'assassinat commise à Fontenay-aux-Roses le 7 janvier". Ce jour-là dans cette ville des Hauts-de-Seine, au soir de la tuerie de Charlie Hebdo, où les frères Kouachi avaient tué douze personnes, un joggeur avait été grièvement blessé par plusieurs balles de pistolet et son agresseur avait pris la fuite.

 

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