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L’hommage national aux quatre résistants

Ce mercredi 27 mai, quatre figures de la Résistance ont fait leur entrée au Panthéon. [MARTIN BUREAU / AFP]

Ils sont désormais inscrits dans l’histoire de France. Les quatre résistants, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Pierre Brossolette et Jean Zay, ont fait ce mercredi 27 mai leur entrée au Panthéon, à Paris, en grande pompe.

 
 
Au cours d’une ­cérémonie des plus solennelles, leurs cercueils, exposés depuis mardi dans la cour de la Sorbonne, ont rejoint en fin d’après-midi le temple des grands hommes, portés par la garde républicaine. Une escorte complétée par un cortège de proches, de résistants, de responsables associatifs et d’étudiants. Sur le parvis du monument, les attendait François Hollande, venu ­rendre hommage à ces héros de la ­Seconde Guerre mondiale.
 
 
Faire face à l’indifférence
 
Le président, qui voulait faire de son discours un des temps forts de son quinquennat, a salué ces «quatre histoires qui donnent chair et visage à la République en rappelant les ­valeurs». Des héros qui, «face à l’Occupation, ont apporté la même ­réponse : ils ont dit non, tout de suite, fermement, calmement», a poursuivi le chef de l’Etat.
 
Près de cinq mois après les ­attentats qui ont ensanglanté la région parisienne, François Hollande a aussi fait le constat que soixante-dix ans après la fin du conflit mondial, les «haines», notamment à l’encontre des juifs, étaient encore bien présentes dans le pays. Et de rappeler la mobilisation des Français le 11 janvier dernier, dans la rue, pour «conjurer cette résurgence funeste».
 
 
Son allocution a aussi permis au président d’inciter chaque citoyen à lutter contre l’«indifférence» face au racisme, mais aussi face aux inégalités sociales, aux injustices et aux désordres climatiques, thème central de l’année 2015 pour l’exécutif.
 
Son discours achevé, La Marseillaise a retenti avant que les portes du Panthéon ne s’ouvrent pour accueillir les quatre défunts. Ils ont alors rejoint un autre illustre combattant de la liberté, le résistant Jean Moulin, entré dans le temple de la République française, voici plus de cinquante ans, en 1964.
 

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