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Triche au bac : le high-tech concurrence les vieilles méthodes

Les candidats du baccalauréat n'ont plus que quelques jours pour se préparer. [AFP]

Malgré l'essor des nouvelles technologies, les vieilles méthodes de triche semblent toujours très prisées des candidats malhonnêtes, prêt à encourir de lourdes sanctions administratives, voire pénales. 

 

Tricher avec une puce satellitaire, ou même avec Facebook, ce n’est pas toujours la solution la plus efficace. Les vieilles méthodes n’ont parfois rien à envier aux objets connectés, plus faciles à détecter même si l'essor du numérique bouleverse l'art de la "gruge".

Les anciennes méthodes ont ainsi toujours la côte. Une surveillante confie à L'Obs que les cas classiques de triche étaient toujours observés au bac blanc : la règle prêtée à l’autre comme antisèche. D’autres méthodes sont tout aussi appréciées des lycéens comme les antisèches aux toilettes ou le plagiat.

 

Téléphone portable

Une autre pratique courante est celle du téléphone portable. Dès que le surveillant a le dos tourné ou un moment d’inattention, le candidat en profite pour sortir son téléphone et trouver les réponses sur Internet.

Pourtant les téléphones portables et autres objets connectés sont strictement interdits durant les épreuves. Certaines académies seraient même équipées de détecteurs de téléphone portable. L’année dernière, 31% des fraudes détectées avaient été commises à l’aide de nouvelles technologies, indique le ministère de l’Education.

 

Sanctions

En 2014, 515 suspicions de fraudes ont été relevées parmi 680.000 candidats, une augmentation de presque 10% par rapport à 2013. Pourtant les élèves fraudeurs risquent gros. Les sanctions peuvent aller d’un blâme à l’interdiction de passer le bac ou tout autre diplôme supérieur pendant cinq ans.

 

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