C'est probablement l'épilogue de l'affaire Agnelet. La Cour de cassation a rejetté mercredi le pourvoi de Maurice Agnelet contre sa condamnation à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat en 1977 de son ancienne maîtresse, Agnès Le Roux, riche héritière d'un casino niçois.
L'avocat général avait préconisé le 24 juin dernier à la Cour de cassation de rejeter le pourvoi formé par Maurice Agnelet. Le septuagnéaire qui a toujours clamé son innocence, espèrait obtenir l'annulation du verdict rendu le 11 avril 2014 à Rennes et un quatrième procès. Le corps d'Agnès Le Roux, disparue à la Toussaint 1977 à l'âge de 29 ans, n'a jamais été retrouvé, ni son véhicule.
Quelques mois avant sa disparition, Agnès Le Roux avait vendu ses parts du casino à un concurrent pour 3 millions de francs. La somme, d'abord versée sur un compte commun aux deux amants à Genève, s'est retrouvée, après la disparition d'Agnès, sur un compte au seul nom d'Agnelet.
Ce pourvoi rejeté, la condamnation d'Agnelet devient définitive pour la justice française. Mais, dans cette affaire qui a connu de multiples et spectaculaires rebondissements, il a toutefois la possibilité de saisir, à nouveau, la Cour européenne des droits de l'Homme.