Les salariés des commerces de la capitale et la maire de Paris, Anne Hidalgo, réfléchissent à des moyens de lutter contre les zones d'ouverture le dimanche. Une réunion des syndicats est prévue mardi.
Les futures zones touristiques internationales (ZTI) ne sont ni du goût des salariés des magasins. Ces espaces nés avec la loi Macron et permettant le travail le dimanche sont en effet au cœur d’une réunion du Clic-P, l’intersyndicale du commerce parisien (connue pour sa lutte contre le travail nocturne), afin de déterminer des moyens de lutte.
L'intersyndicale estime que parmi ces douze zones (auxquelles s’ajoutent les grandes gares), certaines ne sont "pas connues pour leur affluence touristique internationale", comme Italie 2 ou Bercy 2. Parmi les autres zones figurent notamment les Champs-Elysées, le centre de Paris (Halles, Marais), Montmartre ou encore Saint-Germain-des-Prés.
La mairie de Paris pense déposer une QPC
La position du Clic-P est également rejointe par la maire de Paris, Anne Hidalgo. La socialiste a en effet rendu public dimanche une lettre adressée au ministère de l’Economie, afin d’exprimer sa crainte de voir à l’avenir la capitale "entièrement dédiée à un tourisme consumériste". Elle pourrait émettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’Etat contre la mesure.
La maire de la capitale a en ce sens reçu le soutien de son homologue lilloise, Martine Aubry, qui a affirmé sur Europe 1 qu'il est "incroyable de mettre autant de zones touristiques à Paris".
Aubry : "Anne Hidalgo a totalement raison!" sur... par Europe1fr