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Fin de vie : Nicolas Bonnemaison jugé en appel

L'ex-urgentiste a depuis été radié de l'Ordre des médecins. L'ex-urgentiste a depuis été radié de l'Ordre des médecins. [Nicolas Tucat / AFP/Archives]

L’ancien urgentiste Nicolas Bonnemaison comparaît lundi en appel devant le tribunal d’Angers pour avoir abrégé, entre 2010 et 2011, la vie de patients en phase terminale.

 

Pour ces sept cas «d’empoisonnement» survenus au Centre hospitalier de la Côte Basque à Bayonne, Nicolas Bonnemaison avait été acquitté «de la totalité des faits» par la Cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques, en juin 2014.  La justice avait à l’époque estimé que le médecin était intervenu «dans un contexte bien spécifique», auprès de patients âgés incurables, dont les traitements avaient été arrêtés. 

Il avait affirmé avoir agi «en médecin, [...] jusqu’au bout du bout», avant d'ajouter : «On vit des choses fortes avec les patients en fin de vie, des choses qui marquent le médecin». 

 

Il risque la prison à vie

Ayant reconnu l’injection de produits létaux aux personnes dont il avait la charge, sans prévenir leurs familles, Nicolas Bonnemaison a été radié l’été dernier de l’Ordre des médecins. Une décision confirmée par le Conseil d’Etat. Il a depuis retrouvé un poste «non médical» dans un service administratif du même hôpital, mais reste passible de la prison à vie. 

 

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