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Agression à Aubervilliers : Daesh avait appelé à «tuer» des enseignants

Daesh considère l'école française comme un lieu de «mécréance et de perversion». [JACQUES DEMARTHON / AFP]

L’agression ce lundi 14 décembre d’un enseignant par un homme invoquant Daesh survient quelques jours après que le groupe jihadiste a menacé de mort les professeurs des écoles françaises. 

Fin novembre, dans la septième édition de son magazine francophone publié sur Internet Dar Al-Islam, Daesh consacrait un long dossier à l’Education nationale, ordonnant aux parents musulmans de retirer leurs enfants de l’école française, lieu de «mécréance et de perversion».

«Lorsque tu mets ton enfant à l’école de la république, tu acceptes qu’il ingurgite cette bouillie de mécréance, corrompant ainsi sa prime nature et lui faisant emprunter les voies des gens de l’enfer», écrivait le groupe jihadiste, dénonçant notamment avec force la laïcité.

Surtout, Daesh affirmait que les enseignants et les fonctionnaires des services sociaux «sont en guerre ouverte contre la famille musulmane», et appelait en conséquence à les «combattre» et à les «tuer».  

Sécurité renforcée dans les écoles

Ces menaces, proférées dans la foulée des attentats de Paris et de Saint-Denis, avaient été prises au sérieux par le ministère de l’Education, qui avait renforcé la sécurité des écoles.

Ce lundi, après l’attaque d’un professeur de maternelle de l’école Jean-Perrin à Aubervilliers par un individu invoquant Daesh, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a annoncé que le gouvernement allait «continuer à renforcer» les mesures de sécurité dans les établissements scolaires. 

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