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Attentats de Paris : Abaaoud n'a été touché par aucune des 5 000 balles du Raid

Une patrouille du Raid à Saint-Denis, pendant l'assaut du 18 novembre 2015 Une patrouille du Raid à Saint-Denis, pendant l'assaut du 18 novembre 2015. [LIONEL BONAVENTURE / AFP]

Le rapport d'autopsie d'Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d'être le cerveau des attaques terroristes du 13 novembre et tué lors de l'assaut du Raid à Saint-Denis, révèle qu'il n'a pas été atteint par les tirs des forces de l'ordre.

Selon le document, dont Le Monde publie le contenu ce jeudi 31 décembre, il serait mort à la suite de l'explosion déclenchée par un kamikaze présent dans l'appartement. Le rapport indique en effet qu'Abdelhamid Abaaoud a été victime «d’un dispositif explosif, le corps ayant subi un effet de blast et de polycriblage notamment par éléments métalliques (boulons)», mais que sa dépouille ne présentait pas «de lésions évocatrices de blessures par arme à feu». 

La cousine d'Abaaoud asphyxiée sous les décombres

Sa cousine Hasna Aït Boulahcen, également tuée lors de l'assaut, n'a pas non plus été touchée par les balles du Raid. Elle est morte asphyxiée sous les décombres de l'appartement. 

Le 18 novembre dernier, cinq jours après les attentats de Paris, les forces de l'ordre avaient ouvert le feu sur un logement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où Abdelhamid Abaaoud avait trouvé refuge, en compagnie de sa cousine et d'un complice. Plus de 5 000 balles avaient été tirées par les hommes du Raid, mais c'est finalement le troisième homme présent sur les lieux qui a provoqué la mort de ses complices, en actionnant sa ceinture d'explosifs. Les enquêteurs avaient retrouvé l'ADN de ce dernier kamikaze dans la Seat utilisée par le commando des terrasses. 

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