Trois unités sont lancées dès lundi pour lutter contre la radicalisation en prison.
Ces premières «Unités dédiées» sont instaurées dans les centres pénitentiaires de Fresnes (Val-de-Marne), Osny (Val d’Oise) et Lille-Annoeullin (Nord). Deux autres ouvriront ensuite au mois de mars, à Fleury-Mérogis (Essonne).
Dans un premier temps, les détenus seront évalués pendant un mois, afin de détecter leur degré d’imprégnation religieuse radicale. Ils seront ensuite affectés soit en détention ordinaire, avec un suivi renforcé, soit à l’isolement pour les plus radicaux, ou bien placés dans une de ces nouvelles unités spécialisées.
Ils y suivront des programmes de trois à six mois, comprenant notamment des groupes de parole avec l’intervention de chercheurs, de repentis, et de victimes du terrorisme. Chaque unité hébergera une vingtaine de prisonniers en cellule individuelle qui, s’ils seront situés à l’écart du reste du centre pénitentiaire, bénéficieront d’un régime de détention ordinaire (activités, parloirs...).