A l'approche d'une renégociation des règles d'indemnisation chômage, la dégressivité des allocations s'invite dans les débats.
Les règles d'indemnisation arrivent à échéance le 1er juillet prochain. Syndicats et patrons vont donc se retrouver le 20 février pour négocier la prochaine convention, alors que le chômage a atteint record, fin 2015.
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Dans ce contexte, plusieurs politiques se disent favorables au retour de la dégressivité des allocations. La ministre du Travail Myriam El Khomri n'exclut pas ainsi le retour de cette mesure chère à la droite et au patronnat.
Des résultats mitigés
La dégressivité a déjà été mise en oeuvre entre 1992 et 2001, mais une étude de l'Insee a conclu qu'elle avait ralenti le retour à l'emploi, indépendamment de la conjoncture économique.
Aujourd'hui, les demandeurs d'emploi bénéficient d'une allocation fixe (environ 57 % de l'ancien salaire brut, 70 % du net) tout au long de leur indemnisation qui peut durer jusqu'à deux ans, et trois pour les seniors, avant de basculer dans le régime de solidarité fixé par l'Etat.