Dix ans après l’odieux assassinat d’Ilan Halimi, décédé le 13 février 2006 après avoir été torturé pendant trois semaines par le «gang des barbares», de nombreux hommages sont organisés en cette fin de semaine.
Le temps passe mais la douleur est intacte. Le collectif Haverim doit célébrer ce jeudi soir un «hymne à la vie» du jeune homme, dans le jardin du 12e arrondissement qui porte son nom. Un rassemblement citoyen complété par la soirée de réflexion contre l’antisémitisme, menée par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et SOS Racisme à la mairie du 11e.
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La ville de Bagneux (92), où a eu lieu le calvaire d’Ilan Halimi, participera elle aussi à ce devoir de mémoire demain. Une cérémonie y est prévue dans le parc où a été installée une stèle commémorative, à laquelle assisteront le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, et le président du Consistoire central israélite de France, Joël Mergui. Puis la Fédération internationale des juifs noirs, dimanche, lui rendra hommage boulevard Voltaire (11e), à Paris.