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"Université morte" à Corte après l'interpellation de supporters bastiais

Un groupe d'hommes cagoulés marche le 14 février à Bastia lors d'un rassemblement en soutien à un supporteur du Sporting Club de Bastia blessé à Reims [YANNICK GRAZIANI / AFP] Un groupe d'hommes cagoulés marche le 14 février à Bastia lors d'un rassemblement en soutien à un supporteur du Sporting Club de Bastia blessé à Reims [YANNICK GRAZIANI / AFP]

Les syndicats étudiants de Corse ont appelé à une journée "université morte", lundi à Corte (Haute-Corse), contre les interpellations de huit supporters de Bastia (L1), samedi à Reims, qui ont provoqué des débordements dimanche autour du commissariat de Bastia.

Les trois syndicats étudiants, tous nationalistes, organisent une assemblée générale à 14H00 à l'université de Corse-Pascal Paoli puis appellent à un rassemblement à 18H00 devant la gendarmerie de Corte.

Les interpellations de supporters bastais après la victoire de leur club (1-0) à Reims ont provoqué une vive tension en Corse. L'un des supporters interpellés a été blessé. Selon un témoin, il a été victime d'un tir de flash-ball et a perdu son œil gauche, ce que dément le parquet de Reims, selon lequel ce jeune homme de 22 ans s'est blessé en tombant à terre.

A lire aussi : Corse : violents affrontements entre supporters de Bastia et forces de l'ordre

Le président nationaliste de la Collectivité territoriale (CTC), Gilles Simeoni, et celui de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, ont dénoncé, dans des communiqués où ils citent "des témoignages concordants", "des comportements provocateurs et brutaux et des violences déterminées de la part des forces de l'ordre".

A Bastia, des échauffourées ont éclaté dimanche soir autour du commissariat de police, cible de jets de cocktails Molotov, lors d'un rassemblement de soutien au supporter de Bastia blessé. Un policier a été blessé.

Les autorités accusent les supporteurs bastais d'avoir provoqué des incidents à Reims, ce que dément Bastia 1905, principal club de supporteurs, pour qui plusieurs de ses adhérents ont été délibérément "agressés" à Reims par des CRS et des policiers en civil.

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