Selon une information de France Inter publiée samedi 27 février, Sid Ahmed Ghlam aurait désigné Samy Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan, comme l'auteur du meurtre d'Aurélie Châtelain.
Le jeune étudiant algérien avait été arrêté en avril 2015 après l'attaque jihadiste avortée de Villejuif. Sid Ahmed Ghlam est soupçonné d'avoir tué Aurélie Châtelain, une jeune femme de 32 ans qui était venue à Paris pour suivre un stage de Pilates. Elle avait été découverte morte dans sa voiture, tuée par balle, dans le Val-de-Marne dans la matinée du 19 avril.
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Selon France Inter, lors d'une audition devant les juges en décembre dernier, Sid Ahmed Ghlam nie être l'auteur du crime et aurait accusé Samy Amimour, l’un des terroristes du 13 novembre. Il aurait assuré avoir reconnu Samy Amimour à la télévision, qu'il aurait désigné sous son nom de guerre Abou Hamza. «C’est par rapport à sa photo qui a été montrée à la télévision, c’est bien lui qui était là le 19 avril» aurait-il alors expliqué.
Selon Ghlam, ce serait également Samy Amimour qu’il aurait retrouvé à Villejuif. Les deux hommes, dit-il, se sont appelés la veille pour se donner rendez-vous. C'est ainsi que le matin du 19 avril 2015 ils se retrouvent à Villejuif sur un parking isolé. Samy Amimour se serait alors absenté pour aller voler une voiture, toujours selon les dires de Sid Ahmed Ghlam, et serait ensuite revenu sur le parking avec la voiture d’Aurélie Châtelain. Samy Amimour aurait ensuite tiré accidentellement sur la jeune femme avant de repartir immédiatement, laissant seul Ghlam.
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Paniqué Sid Ahmed Glam explique s’être volontairement tiré dessus. Il aurait ensuite conduit la voiture de la jeune femme 200 mètres plus loin, puis serait retourné chercher son véhicule pour rentrer à Paris où il aurait ensuite appelé les secours. Les enquêteurs découvriront plus tard dans sa voiture et à son domicile un véritable arsenal de guerre.
Sid Ahmed Ghlam aurait ajouté aux juges n’avoir jamais vu Samy Amimour dit Abou Hamza avant le meurtre d'Aurélie Châtelain. Il affirmerait également qu’Abdelhamid Abaaoud n’aurait jamais été le commanditaire de ces attaques qui visaient des églises en banlieue parisienne.
Le récit de Ghlam laisserait perplexe les magistrats d'autant qu'aucun autre ADN que celui de l’étudiant algérien n’a été trouvé sur l’arme qui a tué Aurélie Châtelain. Une reconstitution du meurtre de la jeune femme doit avoir lieu avant la fin mars.