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Fusils d'assaut, casques, gilets... La BAC renforce son armement

Les policiers doivent pouvoir riposter aux armes de guerre utilisées contre eux. Les policiers doivent pouvoir riposter aux armes de guerre utilisées contre eux.[ALAIN JOCARD / AFP]

Bernard Cazeneuve a présenté ce lundi le nouveau matériel alloué aux Brigades anticriminalité (BAC) de la préfecture de Paris. Le but : muscler la riposte armée face aux criminels.

Premier renfort de poids : 204 fusils d'assaut de fabrication allemande, des HK G 36. Ils étaient jusqu'alors reservés aux forces d'intervention d'élite. S'y ajoutent 1 474 casques et visières balistiques, 116 pistolets à impulsion électrique (Taser), 134 lanceurs de balle de défense, 981 bâtons télescopiques de défense et 25 200 munitions de défense courte portée. Sans oublier 1 835 gilets pare-balle qui, accompagnés de 241 boucliers balistiques souples, doivent permettre aux policiers de résister aux tirs de Kalachnikov

Ce nouveau matériel, dont le coût est estimé à 17 millions d'euros, sera livré aux brigades d'ici à la fin du mois de juin. Il doit permettre aux membres des forces de l'ordre de lutter à armes égales avec les assaillants. "Certains des criminels auxquels vous êtes confrontés n'hésitent plus désormais à faire usage contre vous d'armes lourdes, de véritables armes de guerre contre lesquelles vous devez disposer de moyens de riposte et de protection adaptés", a ainsi avancé le ministre de l'Intérieur, lors de sa présentation dans un commissariat du 20e arrondissement de Paris.

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Reste maintenant aux policiers à savoir maîtriser leurs nouveaux outils. Car comme le fait remarquer Nicolas Comte, secrétaire général adjoint d'Unité SGP-FO,  "il faut que les fonctionnaires qui sont dotés de ces équipements soient en capacité de les utiliser, donc il va falloir faire un gros effort sur la formation. Ça va être le défi d'aujourd'hui".

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