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Le nom «Grand-Est» en pole position pour l'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine

Le nouveau président de région, Philippe Richert, s'adresse au conseil le 4 janvier 2016, après son élection à la tête de l'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.  Le nouveau président de région, Philippe Richert, s'adresse au conseil le 4 janvier 2016, après son élection à la tête de l'Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. [PATRICK HERTZOG / AFP]

Les citoyens ont tranché. Le nouveau nom de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, choisi par les internautes lors d’une grande consultation populaire, doit être révélé ce lundi.

Du 14 mars au 1er avril, près de 300 000 des 5,5 millions d’habitants de la région fusionnée ont en effet glissé un bulletin virtuel sur Internet pour voter parmi quatre propositions (Grand Est, Rhin-Champagne, Acalie ou Nouvelle Austrasie), sélectionnées au préalable par un comité de réflexion composé d’une soixantaine d’habitants, d’historiens et d’élus.

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Peu de suspense, néanmoins : l’appellation «Grand Est» serait en pole position dans les suffrages à hauteur de 80 %, selon le ­président de région, Philippe Richert (Les Républicains). Ce nom est pourtant arrivé sur le tard, à la mi-mars. A la suite d’une levée de boucliers contre les trois premières suggestions, raillées sur les réseaux sociaux, de nombreux élus avaient demandé qu’il soit ajouté à la dernière minute aux propositions. Quel que soit le résultat du scrutin, la dénomination Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine figurera toujours dans le logo de la région, a indiqué le président.

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