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Où sont les zones sismiques en France ?

C’est en dehors de la France métropolitaine que la sismicité est la plus forte.[JUAN CEVALLOS / AFP]

Le séisme de magnitude 5 en Charente-Maritime a relancé les questions autour des zones sismiques en France. Bien que nombreuses, elles sont la plupart du temps de faible intensité.

La France, à l’exception des Antilles, est un pays dont la sismicité (activité sismique) est modérée. Ce qui ne veut pas dire que les séismes y sont rares, puisque chaque année sur le territoire, une centaine de séismes d’une magnitude supérieur à 3, et une vingtaine supérieur à 3,5 sont recencés. En 2011, le zonage sismique de la France a été redécoupé, divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante. 

L’Outre-Mer en zone à forte sismicité

C’est en dehors de la France métropolitaine que la sismicité est la plus forte. Notamment aux Antilles, où le risque est le plus élevé en raison des contacts entre les plaques tectoniques Amérique et Caraïbes. Les experts craignent d’ailleurs un séisme majeur dans les prochaines décennies.
De la même manière, la Nouvelle-Calédonie est une zone à forte activité sismique en raison de la plaque tectonique australienne qui plonge sous le bassin Nord Fidjien. C’est ce qu’on appelle une zone de subduction, c’est à dire qu’une plaque tectonique océanique s’incurve et plonge sous une autre plaque.
Suivant le même schéma, les îles de Wallis et Futuna sont placées à proximité de la zone de subduction des Tonga et du Basin de Lau. La sismicité y est donc là aussi importante. Au contraire, la Polynésie française, située sur une zone «intraplaque», connaît une sismicité faible. La Guyane et Saint-Pierre et Miquelon sont eux situés sur une zone de sismicité très faible.
Au contraire, la Polynésie française, située sur une zone «intraplaque», connaît une sismicité faible. La Guyane et Saint-Pierre et Miquelon sont eux situés sur une zone de sismicité très faible. 

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Des zones à risque en France métropolitaine

Il n’existe en France métropolitaine que trois zones à sismicité moyenne (intensité 4 sur 5), toutes situées dans le sud du pays. Les zones montagneuses du sud de la France y figurent : les Pyrénées (départements des Pyrénées-Orientales, de l’Ariège, de Haute-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantique), les Alpes (départements des Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes). Les départements de Savoie et d’Isère sont eux-aussi classés comme zones à sismicité moyenne. Tout comme le Territoire de Belfort.

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Zones à sismicité modérées

Outre ces zones à risque dit «moyen», d’autres zones sont classées à sismicité «modérée». Là encore, on retrouve des zones montagneuses, notamment autour des Vosges et du Jura, mais aussi autour du bassin du Rhône au Sud de la ville de Lyon. Au niveau des Pyrénées, la zone mitoyenne avec la zone classée à sismicité moyenne figure elle aussi parmi les zones à risque modéré, tout comme les département de Loire-Atlantique, Vendée et Charente-Maritime. Enfin, une petite zone du département Nord, mitoyenne avec la frontière belge, est elle aussi classée parmi les zones à risque modéré.

Une grande partie de la France métropolitaine est quant à elle classée en zone faible. Y figurent ainsi le quasi totalité des régions Bretagne, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, ainsi qu’une partie du territoire des régions Poitou-Charentes-Limousin-Aquitaine et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. 

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