En direct
A suivre

Il sème la panique à des terrasses de café parisiennes avec un fusil factice

AFP L'homme a été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris pour un examen de comportement.

Un homme, instable psychologiquement, a semé la panique à des terrasses de café en plein centre de Paris mercredi soir avec un fusil automatique factice, sept mois après les attentats du 13 novembre, avant d'être interpellé dans la soirée, ont affirmé vendredi des sources policière et judiciaire.

Placé en garde à vue, l'homme, d'origine asiatique, "n'a pas expliqué son geste", selon une source policière. Il a été conduit à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris pour un examen de comportement, a précisé une source judiciaire.

A lire aussi : Jawad Bendaoud, le logeur de Daesh, écrit une nouvelle lettre à ses juges

Mercredi, la police a été appelée peu avant 23H30 par des personnes signalant "un homme armé qui s'apprêtait à tirer sur une terrasse" de café de la place de Thorigny, dans le IIIe arrondissement de la capitale.

Sur place, les policiers n'entendent pas de coups de feu mais "aperçoivent un individu tenant une arme longue de type fusil automatique", a-t-elle détaillé. "Ils déclinent leur qualité et demandent à l'homme de poser son fusil à terre, ce qu'il fait, et il est immédiatement interpellé." 

Arme factice

Les policiers découvrent alors que l'arme est factice.De nombreuses personnes étaient présentes sur cette petite place du quartier du Marais où se trouvent plusieurs cafés et restaurants. "Certaines étaient traumatisées, notamment deux femmes enceintes particulièrement choquées qui ont été prises en charge par les pompiers. D'autres ont exprimé leur souhait de porter plainte", a expliqué la source policière.

Le 13 novembre 2015, un commando de trois jihadistes a semé la mort aux terrasses de cafés et restaurants de l'est parisien, tuant 39 personnes à la kalachnikov. En tout, 130 personnes ont été tuées ce soir-là dans les attentats les plus meurtriers jamais commis en France.

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités