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Le Brexit vu par les politiques français

Marine Le Pen s'est réjouie sur Twitter du vote des britanniques, évoquant une «victoire de la liberté». [© CHRISTOPHE SAIDI / POOL / AFP]

Le vote du Brexit a suscité une onde de choc en Europe. Quitte à relancer le débat, en France, sur l'organisation d'un référendum similaire. Tour d'horizon des déclarations de nos politiques.

Marine Le Pen réitère

La présidente du Front National a fait partie des premiers politiques à réagir à l'annonce du Brexit. Sans grande surprise, la dirigeante s'est réjouie sur Twitter du vote des Britanniques, évoquant une «victoire de la liberté». Marine Le Pen, qui a immédiatement changé sa photo sur le réseau social en Union Jack, en a également profité pour demander, de nouveau, qu'un référendum soit également organisé en France sur une sortie de l'Union Européenne. 

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Nicolas Dupont-Aignan

Le député-maire de Yerres a lui aussi applaudi cette «excellente nouvelle pour tous les peuples européens». Il a été, au même titre que l'ensemble des responsables politiques, reçu par François Hollande après l'annonce du Brexit. «J'avais rendez-vous avec le président de la République et j'ai été reçu par l'assistant de Madame Merkel», a-t-il ironisé à sa sortie de l'Elysée. Le souverainiste réclame un «traité alternatif pour une Europe des nations et de la coopération».

François Fillon

Le candidat à la primaire de la droite a expliqué ce dimanche qu'il ne croyait pas en un nouveau traité ou au recours d'un référendum pour relancer l'Europe. «Bien sûr que les peuples doivent être associés à la construction européenne, par un débat démocratique, pas en leur posant la question vous êtes pour ou vous êtes contre», a-t-il ainsi fait valoir, sur Europe 1.

Nicolas Sarkozy

A contrario de François Fillon, le président des Républicains a affirmé dans le JDD qu'il était favorable à l'organisation d'un référendum sur un nouveau traité européen «dès la fin de l'année». Initialement opposé à cette idée, Nicolas Sarkozy a estimé que ce nouveau traité prévoirait la «mise en place d'un gouvernement euro-Schengen II réunissant les ministres de l'Intérieur des Vingt-Sept et élisant à leur tête l'un d'entre eux. Avec une évidence : l'Europe a des frontières, elle doit enfin les faires respecter.»

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Jean-Christophe Cambadélis

Le premier secrétaire du PS a approuvé le plan de bataille de François Hollande d'acter le plus vite possible le Brexit. L'objectif : que la «famille» européenne se retrouve. «Ce n'est plus à la Grande-Bretagne de fixer l'agenda de l'Europe», a ainsi affirmé Jean-Christophe Cambadélis, balayant l'hypothèse d'un référendum sur la sortie de la France de l'UE. 

Jean-Luc Mélenchon

Le cofondateur du Parti de Gauche est sortie de son entrevue avec François Hollande samedi «consterné», estimant que les propositions de l'Elysée n'étaient «qu'une agitation et des bricolages». Après l'annonce du Brexit, vendredi dernier, Jean-Luc Mélenchon a estimé que «l'Union européenne, on la change ou on la quitte». Et d'ajouter : «Ma candidature pour l'élection présidentielle est celle de la sortie des traités européens».

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