L'ensemble du spectre politique français a réagi publiquement à la suite de l'attentat qui a frappé la ville de Nice, jeudi soir.
Les réactions ont été nombreuses du côté du gouvernement, à commencer par le chef de l'Etat qui a tweeté, quelques minutes après l'attaque, voulant montrer sa détermination.
La France est éplorée, affligée, mais elle est forte et le sera toujours plus que les fanatiques qui veulent aujourd’hui la frapper. #Nice
— François Hollande (@fhollande) 15 juillet 2016
Le premier ministre, Manuel Valls, mais aussi le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal ou la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui était sur place, ont fait part de leur soutien aux Niçois.
La ville de Nice frappée par le terrorisme le jour de notre Fête nationale. Immense douleur, le pays est en deuil. Les Français feront face.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 15 juillet 2016
De tout coeur avec les victimes de l'odieuse attaque de Nice et leurs proches. Nous ne céderons pas. Courage.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 14 juillet 2016
Désolation et solidarité attristée et révoltée avec les victimes de Nice et tous les Niçois.
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 14 juillet 2016
Au chevet des blessés de l'odieuse attaque de #Nice06 pour leur exprimer mon soutien et ma solidarité.
— Marisol Touraine (@MarisolTouraine) 15 juillet 2016
Dans un communiqué, Martine Aubry invite ses concitoyens à «rester debout et ne rien céder» quand le Parti Socialiste assure que «malgré les morts, les drames, la France endeuillée ne cèdera pas».
De son côté, l'opposition a aussi fait part de son émotion, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle de 2017, qui a écrit un court texte sur son compte Facebook, très partagé par les utilisateurs au cours de la matinée.
Pour autant, d'autres membres de l'opposition affutent déjà leurs attaques contre le gouvernement, ciblant un manque de moyens pour les services de renseignement et de police.
Le candidat à la primaire de la droite, Alain Juppé, a ainsi estimé sur RTL que «si tous les moyens avaient été pris», l'attentat «n'aurait pas eu lieu». Il est rejoint par son principal rival de la primaire, l'ancien président Nicolas Sarkozy, et le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Christian Estrosi.
Au travers de #Nice06, c'est la France qui a été directement visée hier soir par le terrorisme islamiste. pic.twitter.com/ZF1CetALgU
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 juillet 2016
J’ai toujours été du côté de ceux qui réclamaient + de moyens pour lutter contre terrorisme car je reste convaincu que nous sommes en guerre
— Christian Estrosi (@cestrosi) 15 juillet 2016
Le Front National a, lui, réagi à travers la voix de sa présidente, Marine Le Pen, qui va plus loin en reprochant au gouvernement de ne pas avoir «[démarré]» la lutte «contre le fondamentalisme islamiste».
A nouveau la France plongée dans l'horreur. Pensées pour les victimes. La lutte contre le fondamentalisme islamiste doit démarrer MLP #Nice
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 15 juillet 2016