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Attentat de Nice : Nicolas Dupont-Aignan veut déposer une motion de censure

Le président de Debout la France estime que l'exécutif «n'a pas pris les mesures nécessaires pour protéger notre pays et notre peuple».[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP POOL / AFP]

Le président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle veut rassembler les députés pour faire tomber le gouvernement.

Après l'attentat de Nice, revendiqué par Daesh, une partie de la classe politique a pointé la responsabilité du couple exécutif. Estimant que «nul ne peut plus se taire face à l'impuissance du pouvoir exécutif», Nicolas Dupont-Aignan a envoyé une lettre ce lundi aux députés, les appelant à signer une motion de censure afin «de sanctionner le gouvernement». 

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Les Républicains en ligne de mire

Dans son courrier, le président de Debout la France estime que l'exécutif «n'a pas pris les mesures nécessaires pour protéger notre pays et notre peuple». «La France ne se donne pas les moyens de gagner la guerre, au risque de la perdre», assure-t-il. 

Même si le gouvernement n'a pas engagé sa responsabilité devant l'Assemblée Nationale, une motion de censure peut être présentée. Les modalités d'application sont en effet définies par l'article 49.2 de la Constitution, précisant qu'automatiquement, «l'Assemblée nationale met en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d'une motion de censure».

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Pour pouvoir être dans un premier temps déposée, puis adoptée, Nicolas Dupont Aignan devra forcément compter sur le soutien de députés LR, notamment ceux qui se sont longuement exprimés depuis l'attentat de Nice. «Cessons de nous laisser intimider par un gouvernement qui, pour s'exonérer de ses propres responsabilités, veut empêcher un débat démocratique sur les meilleurs moyens de reprendre l'offensive», leur a-t-il écrit

«Il y a non assistance à un peuple en danger de mort»

Le candidat à l'élection présidentielle reproche au couple exécutif de n'avoir pas pris, selon lui, les bonnes décisions, après le 13 novembre. «Il y a aujourd'hui non assistance à peuple en danger de mort», a-t-il ainsi affirmé, détaillant ses vingt-cinq mesures immédiates et à moyen terme pour lutter contre le terrorisme.

Parmi elles, figurent notamment «l'expulsion immédiate des fichés S étrangers», «l'aménagement de 40 000 nouvelles places de prison» ou encore «la fermeture des mosquées où est prêchée la haine». 

 

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