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Attentat déjoué : la mère d’une des suspectes avait tenté d’alerter sur la radicalisation de sa fille

La mère de famille avait à l’époque prévenu le maire de Cogolin, Marc-Etienne Lansade.[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

La mère de l’une des trois suspectes arrêtées jeudi soir à Boussy-Saint-Antoine dans le cadre de l’enquête sur l’attentat déjoué devant la cathédrale Notre-Dame à Paris, a avoué qu’elle avait tenté d’alerter les autorités sur la radicalisation de sa fille.

La mère de famille avait à l’époque prévenu le maire de Cogolin, Marc-Etienne Lansade. Celui-ci a indiqué avoir fait son possible pour obtenir il y a trois semaines la liste des fichés S dans sa commune auprès de la préfecture du Var. Il aurait obtenu une fin de non-recevoir, selon RTL.

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«Cette femme n’est responsable de rien, sa fille est majeure et vaccinée. Tous ces problèmes sont des problèmes de renseignement», martèle l’élu Front National de cette commune du Var. Avant de conclure : «Je suis absolument désolé pour [sa] mère mais si [sa fille] veut partir en Syrie faire le jihad, je préfère qu’elle fasse le jihad en Syrie plutôt qu’en France.»

L'enquête avance

L'enquête autour de l'attentat déjoué se poursuivait dimanche. Ornella G. mise en examen et écrouée samedi pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste criminelle» et «tentative d'assassinats en bande organisée», a affirmé durant sa garde à vue que la Tour Eiffel constituait une des cibles de la voiture piégée avec des bonbonnes de gaz. Des déclarations qui devront être confrontées à l'aune de celles des autres mises en cause, à commencer par Inès M., considérée comme la meneuse présumée du groupe, dont l'audition n'a commencé que samedi en raison de ses blessures par balle, contractées lors de son interpellation.
 

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