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Climat : la sortie de Nicolas Sarkozy fait réagir

Pour Nicolas Sarkozy, l'homme n'est «pas le seul responsable» du changement climatique THOMAS SAMSON / AFP][THOMAS SAMSON / AFP]

Nicolas Sarkozy a suscité la polémique en affirmant que «l'homme n'était pas le seul responsable» du changement climatique, mercredi 14 septembre devant une assemblée réunie à l'Institut de l'Entreprise. Une remarque qui a surpris.

Le candidat Les Républicains à l'élection présidentielle a déclaré que si «le Sahara est devenu un désert, ce n'est pas à cause de l'industrie. Il faut être arrogant comme l'Homme pour penser que c'est nous qui avons changé le climat...». Une prise de position qui interroge et qui lui a valu d'être vivement critiqué par le climatologue Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

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«On a fait une conférence sur le climat. On parle beaucoup de dérèglement climatique, c'est très intéressant mais ça fait 4,5 milliards d'années que le climat change», a affirmé mercredi l'ancien chef de l'Etat selon des propos rapportés par son directeur de campagne. Selon Nicolas Sarkozy, plutôt que de parler de réchauffement climatique, il faut plutôt parler du «choc démographique (...) Là, l'homme en est directement responsable.»

Les propos de Nicolas Sarkozy mal reçus par la communauté scientifique

«Ces déclarations sont vraiment pitoyables pour quelqu'un qui a lancé le Grenelle de l'environnement», a affirmé le scientifique, rappelant qu'en 2007, l'ancien chef de l'Etat signait la charte de Nicolas Hulot en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Pour le climatologue, ces propos traduisent tout simplement «un mépris de la communauté scientifique».  

Toutefois, ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy change son fusil d'épaule au sujet de l'environnement. En 2010, il avait déclaré : «Toutes ces questions d'environnement (...) ça commence à bien faire». Plus tard, en 2014, il avait également changé d'avis sur le gaz de schiste en approuvant son exploitation.

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