La proposition fait débat : des responsables politiques ont récemment défendu la nationalisation de la branche ferroviaire Alstom, afin de pérenniser l'entreprise, menacée à Belfort (Territoire de Belfort).
Alors que le constructeur a annoncé la semaine dernière la fermeture prochaine de son site de production ferroviaire de Belfort, la nationalisation apparaît comme une solution pour préserver les emplois.
Olivier Besancenot du NPA, Jean-Luc Mélenchon ou le PC se sont, ces derniers jours exprimés en faveur d’une prise de contrôle totale de l’Etat sur l’industriel. Nicolas Dupont-Aignan ou Jean-Pierre Chevènement (ancien élu de la ville industrielle) préconisent eux une «nationalisation temporaire et partielle».
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Départ pour BELFORT en soutien aux salariés d'Alstom trahis par un pouvoir vendu aux intérêts étrangers #Alstom #Belfort
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 15 septembre 2016
Sur @franceinfo #Alstom un épisode de la lutte des classes, la saga de la désindustrialisation de la France https://t.co/waEw3n9UcZ #Belfort
— J-P. Chevènement (@chevenement) 14 septembre 2016
Ils aimeraient que l’Etat monte à au moins 33 % du capital (contre 20 % actuellement), pour être une «minorité de blocage» dans l’actionnariat. Les salariés se sont mobilisés hier pour réclamer le maintien de l’usine. Ils fondent leurs espoirs dans l’action du gouvernement et la commande publique.