Le défenseur du PSG Serge Aurier a été condamné lundi à deux mois de prison ferme pour violences sur personne dépositaire de l'ordre public lors d'une altercation avec des policiers à la sortie d'une boîte de nuit parisienne le 30 mai.
L'incident s'est déroulé lors du contrôle de son véhicule par des policiers de la brigade anticriminalité au petit matin du 30 mai, dans le 8ème arrondissement de Paris. Le tribunal correctionnel de Paris a également condamné l'international ivoirien de 23 ans à 600 euros de dommages et intérêts pour les préjudices corporel et moral ainsi qu'à 1.500 euros de frais de justice.
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Sa condamnation n'ayant pas été assortie d'un mandat de dépôt à l'audience, rien n'empêche au plan judiciaire le joueur de jouer son prochain match mercredi en Ligue des champions sur la pelouse du club bulgare de Ludogorets.
«Rien à me reprocher»
Des accusations que l’international ivoirien nie cependant en bloc, lui-même ayant déposé plainte pour violences policières. «C'était violent, a-t-il raconté le 22 juin dans un entretien à Clique TV. Ils (Les policiers) sont sortis de la voiture, m'ont insulté, contrôlé, brutalisé, je ne sais pas si j'ai encore la trace (sur son arcade sourcilière). J'avais aussi la lèvre pétée.»
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«Je n'ai rien à me reprocher dans cette affaire. Il y a au moins cinq ou six témoignages qui disent exactement ce que j'ai dit», a ajouté Serge Aurier. Ces incidents étaient intervenus un peu plus de trois mois après le scandale provoqué par ses déclarations lors d'une séance de questions avec des internautes sur le réseau social Periscope.