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Émeutes de Moirans : jusqu'à deux ans de prison ferme

Des prévenus sortent de la salle d'audience du TGI de Grenoble, le 19 septembre 2016 [JEAN PIERRE CLATOT / AFP/Archives] Des prévenus sortent de la salle d'audience du TGI de Grenoble, le 19 septembre 2016 [JEAN PIERRE CLATOT / AFP/Archives]

Onze prévenus ont été condamnés mercredi à des peines allant jusqu'à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Grenoble pour leur participation aux émeutes de Moirans (Isère) à l'automne 2015.

Un prévenu a été relaxé au bénéfice du doute. Huit ont écopé de peines de prison ferme (de six mois à deux ans), tandis que trois autres ont été condamnés à du sursis. Le parquet n'avait requis de la prison ferme (entre six et 14 mois) qu'à l'encontre de trois prévenus, réclamant du sursis pour les autres.

Les douze suspects, âgés de 18 à 58 ans, dont un seul détenu, encouraient jusqu'à dix ans de prison. La plupart d'entre eux nient les faits. Le 20 octobre 2015, plusieurs dizaines d'émeutiers avaient incendié des pneus, palettes et voitures sur une route départementale et bloqué la ligne SNCF Lyon-Grenoble en y jetant des voitures brûlées.

Des épaves de voiture sont enlevées près de la gare de Moirans, le 21 octobre 2015, où eu lieu des émeutes [PHILIPPE DESMAZES / AFP/Archives]
[PHILIPPE DESMAZES / AFP/Archives]

Ils protestaient contre le refus d'un juge d'autoriser la sortie de prison de Mike Vinterstein, 24 ans, appartenant à la communauté des gens du voyage, pour assister aux obsèques de son frère de 17 ans.

Il avait fallu de longues heures aux forces de l'ordre pour rétablir le calme et aucune interpellation n'avait eu lieu le jour des faits, ce qui avait valu au gouvernement d'être taxé de "laxisme" par l'opposition. Trente-cinq véhicules avaient été incendiés et 257 trains retardés ou annulés, pour un préjudice total évalué à plus de 400.000 euros.

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