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Prix Michel Giraud : la Fondation de la 2e Chance récompense deux parcours exemplaires

Rose-Marie Comité et Francia Delgado à la remise du Prix Michel Giraud, à Paris. Rose-Marie Comité et Francia Delgado à la remise du Prix Michel Giraud, à Paris.[©Direct Matin]

La Fondation de la 2e chance, qui accompagne les personnes en situation de grande précarité dans leur réinsertion professionnelle, a remis cette semaine le prix Michel-Giraud à Rose-Marie Comité et Francia Rojas Delgado.

Cette première édition récompense deux bénéficiaires qui ont particulièrement su faire fructifier leurs projets. Une manière de saluer leurs parcours et de rendre hommage à l’un des fondateurs de l’organisme, Michel Giraud, ancien ministre du Travail, décédé en 2011.

Des coups de pouce décisifs

C’est par l’intermédiaire d’une amie que Francia Rojas-Delgado a entendu parler de la Fondation, en 2011. A l’époque, cette mère célibataire traverse une période difficile et décide de parfaire sa formation en bijouterie pour rebondir. Acceptée dans la prestigieuse école Boulle, elle obtient une aide de la Fondation pour financer un an d’études.

Plus tard, au moment d’ouvrir sa boutique de bijoux artisanaux, elle est à nouveau soutenue par la 2e chance, et accompagnée par sa marraine Catherine Manon-Millet, administratrice de la Caisse d’Épargne Ile-de-France. Depuis, son échoppe parisienne, «Engrenages», a ouvert ses portes à d’autres artisans, qui viennent proposer leurs produits.

Rose-Marie Comité a, de son côté, pris contact avec la Fondation à la suite d’une période de maladie qui l’a considérablement freinée dans son parcours professionnel. Ancienne bénévole dans l’événementiel, elle décide de monter une structure de communication à Briançon, où elle vit.

L’idée la plus innovante arrive quelques mois plus tard, lorsqu’elle découvre le taxi-vélo électrique, et qu’elle décide d’utiliser ce dispositif pour distribuer des flyers.

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Grâce à une aide de la fondation et à l’accompagnement de son parrain Stephan Blondel, directeur de la Plateforme Initiative Nord Hautes-Alpes, elle a pu acquérir sa machine, baptisée «Dynabulle», qui sillonne aujourd’hui les centres-villes de la région. Sa société emploi désormais 12 à 14 salariés. 

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