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Alain Juppé évoque les supermarchés Prisunic, disparus depuis quatorze ans

«Est-ce que c'est un revenu véritablement universel ? Est-ce que tout le monde va le toucher, de madame Bettencourt jusqu'à la vendeuse de Prisunic ?», a déclaré Alain Juppé. [Archives AFP]

Ce dimanche sur France 3, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre Alain Juppé a cité une chaîne de supermarchés disparue depuis 2002 pour parler du revenu universel.

Ce revenu universel ou de «de base», qui consisterait, comme l’indique le journaliste de France 3, à remplacer ou regrouper toutes les aides sociales fait son chemin parmi les politiques et Alain Juppé devait immanquablement être interrogé à ce sujet.

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«J'y serai favorable après mûre réflexion. Il faut étudier cette question parce qu'on dit tout et son contraire là-dessus» a expliqué l'ancien Premier ministre. Pour illustrer son propos, il ajoute : «Est-ce que c'est un revenu véritablement universel ? Est-ce que tout le monde va le toucher, de madame Bettencourt jusqu'à la vendeuse de Prisunic ? Universel, ça veut dire ça. Et à quel niveau on le place.»


Alain Juppé évoque les magasins Prisunic

Mais si les magasins cités par Alain Juppé, créés en 1931, ont connu une croissance fulgurante dans les années d’après-guerre, l’enseigne a ensuite été en proie à de grosses difficultés dans les années 1990. Les magasins ont été rachetés progressivement par Monoprix en 1997, avant de disparaître complètement du paysage français en 2002.

Après les pains au chocolat à 15 centimes de Jean-François Copé, la sortie d’Alain Juppé a immédiatement fait réagir, notamment sur les réseaux sociaux, où, une nouvelle fois, les politiques ont été accusés d’être éloignés du quotidien des Français.

«J’ai fait une énorme connerie»

Alain Juppé a voulu corriger le tir ce lundi au micro de RTL : «Je voudrais vous rassurer, je salue la vigilance de tous les observateurs, je fais mes courses moi-même à Bordeaux hein. Je ne vais pas au Prisunic, je vais à Monoprix, Auchan et Simply Market ou Carrefour Market. Si vous voulez, on ira ensemble. Je vis dans le monde réel et je fais la queue à la caisse de ces magasins».

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Il qualifie sa phrase comme étant «anecdotique» : «Venez à Bordeaux, venez dans mon quartier, et demandez aux gens», insiste-t-il avant d’ironiser et d’ajouter : «J’ai fait une énorme connerie, c’est épouvantable, ça disqualifie ma candidature pour l’élection présidentielle». Et de conclure : «Arrêtons de caricaturer comme ça, les hommes politiques ne vivent pas dans une espèce de donjon».

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