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Faible mobilisation des chauffeurs VTC à Paris

«Soit Uber respecte la profession, soit ce sera Uberxit», proclamait un tract de l'Unsa-VTC.[AFP]

Environ cent cinquante berlines étaient rassemblées lundi après-midi place de la Bastille à Paris, sans bloquer la circulation, à l'initiative de chauffeurs VTC dénonçant leurs conditions de travail avec les plateformes, Uber en tête, a constaté une journaliste de l'AFP.

«Soit Uber respecte la profession, soit ce sera Uberxit», proclamait un tract de l'Unsa-VTC. «Stop aux plateformes esclavagistes» ou encore «Les charges pour les chauffeurs, le bénéf aux start-up», était-il écrit sur des banderoles déployées devant l'Opéra Bastille.

Les manifestants reprochent au géant américain du secteur de les «humilier» par une pratique tarifaire trop faible et décidée sans concertation. En octobre 2015, Uber avait baissé de 20% le tarif des courses à Paris. En décembre 2016, il a augmenté de 10 à 15% ses tarifs en France, mais a relevé dans le même temps de 20 à 25% la commission prélevée aux chauffeurs.

Manifestation des chauffeurs VTC place de la Bastille, le 16 janvier 2017 [JACQUES DEMARTHON / AFP]
Manifestation des chauffeurs VTC place de la Bastille, le 16 janvier 2017

«La balle est dans le camp des plateformes, c'est à eux de désamorcer la crise», a expliqué à l'AFP Yazid Sekhri de la CFDT. De leur côté, les chauffeurs sont là pour montrer qu'ils sont «toujours mobilisés» et «unis», dit-il.

Le rassemblement initié par l'Unsa-VTC, Actif-VTC, Capa-VTC et CFDT-VTC, moins important que les précédents organisés en décembre, intervient alors que le médiateur Jacques Rapoport, nommé par le gouvernement, multiplie les rencontres avec les acteurs de la profession. Les conclusions de l'ancien président de SNCF Réseau sont attendues fin janvier.

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